Publié dans Politique

Kidnapping à Morarano Chrome - Un ex-militaire recherché, les éliminations se poursuivent

Publié le jeudi, 09 mars 2023

Alors qu'on ne dispose toujours d'aucune nouvelle des trois otages enlevés la semaine passée, les Forces de défense et de sécurité mènent toujours de façon musclée des coups de filet, dans le cadre de l'opération dite « Harato ». Après l'avis de recherche concernant un certain Fanomezantsoa, l'un des cerveaux présumés de ces kidnappings, voilà qu'un autre fugitif nommé Mamy Tiana Landry, alias Landry est aussi activement recherché. Il s'agit de cet ancien militaire.

Le concerné purge une peine en prison où il a réussi à s'évader, et serait membre d'une association de malfaiteurs, mais aussi d'extorsion de fonds. Le fugitif serait notamment aussi membre d'un réseau de kidnapping, sa spécialité.

Depuis mercredi soir, les militaires ont ratissé et fouillé la ville d'Ambatondrazaka dans l'espoir de le retrouver. En attendant, Fanomezantsoa, cet assistant parlementaire, également recherché, court toujours. Dans un twitt montrant ses conversations avec l’un de ses subalternes visiblement apeuré, l’homme durcit le  ton, non sans qu’il ne l’assaisonne de morts orduriers pour l’ordonner à agir plus rapidement encore, le besoin en liquidités, et course contre la montre oblige, selon les termes de l’assistant parlementaire. A défaut, ce dernier n’a pas hésité à donner l’ordre d’éliminer, probablement les otages. 

Parallèlement à l'effort des militaires pour retrouver ces deux fugitifs, les arrestations musclées - se traduisant par l'élimination de suspects pris dans le filet - se poursuivent également.

La dernière en date de cette série remonte à mercredi dernier, à Tanambe où trois présumés ravisseurs étaient tombés aussi sous les balles des Forces de défense et de sécurité, faisant ainsi 11 morts jusqu'alors, selon le député José Alain Rakotondrazana.

Pour revenir sur le cas des trois otages, leur sort inquiète vivement l'opinion. Une inquiétude qui s'explique par le fait que leurs ravisseurs sont brusquement devenus moins loquaces que d'habitude. La dernière fois où ils ont communiqué avec les proches des victimes, c'était samedi dernier. A cette date-là, ils auraient réclamé 50 millions ariary de rançon, somme visiblement rabaissée car contre 200 millions à l'initial.

 

Franck R.

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff